17 Février 2014 – Browns Town, St Ann…Nigel Coke/Division Inter Américaine
Le président de l’Eglise Adventiste du Septième jour en Jamaïque, pasteur Everett Brown lance un appel aux législateurs les invitant à ne pas passer la Loi sur les Aménagements pour la Flexibilité du Travail au Parlement avant que les membres de l’église, de même que les autres congrégations observant le sabbat, aient la garantie qu’ils pourront observer leur sabbat de 24 heures.
Le président de l’Eglise Adventiste du Septième jour en Jamaïque, pasteur Everett Brown lance un appel aux législateurs les invitant à ne pas passer la Loi sur les Aménagements pour la Flexibilité du Travail au Parlement avant que les membres de l’église, de même que les autres congrégations observant le sabbat, aient la garantie qu’ils pourront observer leur sabbat de 24 heures.
Pasteur Everett Brown, président de l’Eglise Adventiste en Jamaïque, demande au législateur de ne pas faire passer la Loi sur les Aménagements pour la Flexibilité du Travail avant que les membres d’église et les autres congrégations observant le sabbat puissent avoir la garantie qu’ils auront leur repos de sabbat de 24 heures. Image de Nigel Coke/DIA.
Lors du service d’installation des leaders nouvellement élus dans la région nord de l’église – St Ann et Tralawny – organisé à l’Eglise Adventiste du Septième jour de Brown’s Town, pasteur Brown a attiré leur attention sur le fait que la période à venir demande un leadership fort et courageux.
« La tâche qui consiste à exercer un leadership dans l’église ici dans le nord maintenant est une tâche formidable., » a dit pasteur Brown. Vous avez été placés en position de leadership à un moment où, d’après l’apôtre Paul dans 1 Timothée 1 :3, les choses deviendront périlleuses ; et être un chrétien s’avère être une chose extrêmement difficile, alors que nous vivons maintenant dans une société post-moderne, matérialiste, hédoniste, pluraliste, corrompue et dégénérée. »
Il a défendu l’idée qu’on a plus que jamais besoin de leaders forts et courageux pour sauvegarder et préserver les valeurs et les normes Chrétiennes de l’église, et aussi que les leaders de l’église peuvent être appelés à s’opposer fermement à toute tentative visant à réduire notre liberté religieuse garantie par la constitution, par le biais du passage de la loi sur les nouveaux Aménagements pour la Flexibilité du Travail.
« Laissez moi présenter de manière claire ce qu’est la position de l’église. : Dieu qui a décrété le Sabbat du Septième jour comme Son saint jour d’adoration, n’en a pas fait un jour de douze heures, mais un jour de vingt quatre heures, du coucher du soleil le vendredi au coucher du soleil le samedi soir. »
Cette position est l’une des nombreuses préoccupations qu’ont, non seulement les Adventistes du Septième jour, mais aussi la population de la Jamaïque au sens large au sujet de la loi sur les Aménagements pour la Flexibilité du Travail qui est sur la table depuis 18 ans, mais qui devrait passer d’ici la fin du mois de mars de cette année, dans le cadre des demandes faites lors du dernier accord passé entre le FMI et le Gouvernement de la Jamaïque.
Ce groupement d’église dont fait partie l’Eglise Adventiste du Septième jour, a rédigé un courrier qui sera présenté le 18 février et qui contient les préoccupations du groupe qui cherche à obtenir audience auprès de Ministre du Travail, l’Honorable Derrick Kellier.
« Nous espérons qu’à travers cette lettre, nous pourrons nous asseoir avec le Ministre et ses techniciens, et aussi avec les autres parties prenantes pour considérer les préoccupations que nous avons, » a déclaré Gary Harriott, secrétaire du groupe. « Une des préoccupations a à voir avec la question de l’éducation et de la prise de conscience publiques, ce qui serait d’ailleurs, nous avait-on promis, réalisé avant qu’un accord critique comme celui-ci ne soit passé. Mars étant la date limité déterminée par le FMI pour satisfaire à cet aspect qualitatif de l’accord, il nous faut savoir quand cet aspect de l’accord total sera appliqué. »
Gary Harriott a poursuivi en précisant qu’ils ne cherchent pas, « à voir la loi présentée précipitamment au Parlement, comme nous l’avons constaté pour beaucoup d’autres l’année dernière, sans aucune discussion convenable, ni éducation du public, ce qui provoque une réaction négative sur le plan économique. »
Pasteur Brown a ajouté que quelque soit l’aménagement, les citoyens jamaïcains ont le droit d’adorer.
« Nous devons prier pour que quoiqu’il advienne au sujet de la législation finale, aucun employeur n’ait le droit de déterminer quel jour sera le jour d’adoration pour l’employé, » a conclu pasteur Brown.
Traduction: Patrick Luciathe