Les révisions suggérées pour le Manuel d’Eglise Adventiste incluent des points sur la discipline
16 Octobre 2016 – Silver Spring, Maryland, Etats Unis – Edwin Manuel Garcia/ANN
Les délégués au Concile Annuel 2014 de la Conférence Générale se sont mis d’accord pour amender quelques chapitres du Manuel d’Eglise, y compris en ajoutant de nouveaux détails pour spécifier davantage les raisons pour lesquelles les membres peuvent faire l’objet de mesures disciplinaires.
Les 13 raisons pour lesquelles les membres peuvent être disciplinés – telles que la déloyauté envers l’église et la violence physique – ne changent pas. Mais la section qui traite plus précisément des relations extraconjugales a été développée pour inclure des détails sur des définitions spécifiques relatives à la conduite sexuelle.
La formulation actuelle dans cette section dit que les membres peuvent être disciplinés pour « violation du septième commandement de la loi de Dieu relatif à l’institution du mariage, au foyer Chrétien et aux normes bibliques de conduite morale. »
Le comité de révision du Manuel d’Eglise a proposé de remplacer cette déclaration par la suivante : « la violation du commandement de Dieu qui déclare, ‘Tu ne commettras point d’adultère’ (Ex. 20 :14, Matt. 5 : 28), relatif à l’institution du mariage et au foyer Chrétien et aux normes bibliques de conduite morale, et tout acte d’intimité sexuelle en dehors d’une relation conjugale et/ou des actes non consensuels de conduite sexuelle dans un mariage, que ces actes soient légaux ou illégaux. De tels actes incluent mais ne se limitent pas à l’agression sexuelle d’enfants, y compris l’agression de personnes vulnérables. Le mariage est défini comme une relation publique, légalement contraignante, monogame, hétérosexuelle entre un homme et une femme. »
Les délégués ont massivement adopté les changements recommandés hier. Les révisions seront transférées en tant que proposition devant être soumise au vote lors de la Session de la Conférence Générale à San Antonio au Texas aux Etats Unis.
Beaucoup des modifications proposées pour le Manuel d’Eglise n’étaient que des changements éditoriaux mineurs.
Dans un chapitre, le mot caduc « ordonnance, » a été enlevé dans la description de la communion, du lavement des pieds et du baptême. Un autre chapitre a ajouté le mot « discipulat » pour mettre l’emphase sur le fait que les églises locales devraient être plus orientées vers la mission pour les membres et la communauté.
Une nouvelle section a été ajoutée pour recommander que les comités d’église aient un comité financier « motivé par la mission et ayant une base large, » ou une structure similaire, pour réviser le processus de mise en place du budget.
De plus, les références à la Société de Jeunesse Adventiste, plus connue sous le nom de S.J.A., ont été enlevées et remplacées par les Ministères de la Jeunesse Adventiste, ou M.J.A.
Mais les amendements proposés qui ont attiré plus l’attention des délégués cherchaient à : renforcer la formulation du principe permettant de savoir qui est autorisé à s’adresser à la congrégation depuis la chaire ; définir clairement qu’un mariage est entre un « homme et une femme » contrairement à la formulation précédente qui disait « mari et femme, » et identifier les raisons justifiant la discipline pour des raisons d’immoralité sexuelle.
Quelques délégués ont protesté contre l’enlèvement des mots « septième commandement » de la section sur la discipline alors que d’autres ont dit que la section devait être plus spécifique, en incluant par exemple un passage traitant de « l’envoi de sms inappropriés. »
La proposition relative aux « intervenants non autorisés » visait à enlever des détails dans le sujet précisant qui en dehors des pasteurs ayant une lettre de créance peut intervenir depuis la chaire. La proposition a également suggéré d’omettre la ligne qui déclare que les pasteurs qui ont été « retirés du ministère » ne devraient pas être autorisés à prêcher.
La nouvelle formulation dit : « Seuls les intervenants dignes de confiance seront invités à prendre la chaire par l’église en harmonie avec les instructions données par la fédération. Les individus qui ont perdu leur statut de membre ou les personnes qui n’ont reçu aucune autorité de l’église, ne devraient pas être autorisées à s’adresser à la congrégation. »
Le délégué Chester Clark a demandé pourquoi le comité voudrait adopter une position qui « semble simplement se détacher d’une règle qui est appliquée dans le monde entier, pour passer à des normes différentes ou des instructions différentes peut être dans chaque fédération. »
Harald Wollan, secrétaire du Comité de révision du Manuel d’Eglise, a expliqué que le changement permettrait aux églises d’adhérer au manuel. « La majorité des laïcs ne reçoivent pas de lettre de créance, » a dit Harald Wollan, » donc ce qui est pratiqué est en fait contraire au Manuel d’Eglise et nous voulions avoir quelque chose dans le Manuel d’Eglise qui pourrait être suivi en réalité. »
Traduction: Patrick Luciathe
2 Commentaires
Ne serait-il pas raisonnable que les églises soient en ligne afin que, lorsqu’un membre est délogé de l’endroit où se trouve son église mère, n’ait pas trop de difficulté pour être transféré à une autre église?
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Bonjour cher internaute.
Votre proposition est intéressante, mais savez-vous qu’il y a des églises (par le biais de leur comités) qui ne voient pas la nécessité d’avoir une une connexion internet et une adresse mail.
L’Equipe Communication