UFBL : « Ce qui est officiel et ce qui ne l’est pas »
Déclaration officielle de l’Union des Fédérations adventistes de France,
de Belgique et du Luxembourg
« Ce qui est officiel et ce qui ne l’est pas »
L’Union des fédérations adventistes de France, de Belgique et du Luxembourg est inquiète par les initiatives de certaines personnes créant, en leur nom personnel, sous celui d’une association, des sites sur internet ne servant pas l’Église adventiste du septième jour, mais jettent le trouble dans l’esprit des internautes et des membres de nos communautés.
Ces initiatives ne relèvent d’aucune décision de la communauté adventiste locale, fédérale, nationale ou mondiale. Certains s’autoproclament experts dans des domaines aussi variés que la santé, la prophétie, l’histoire… et n’hésitent pas à utiliser des outils comme l’internet, les publications, les DVD, les vidéo, les conférences publiques pour tenter de convaincre et de rallier des personnes à leur cause, notamment des membres de nos églises.
D’autres sont d’anciens employés de la dénomination ayant eu, par exemple des difficultés administratives avec l’Église ou des divergences sur le plan théologique dans des aspects aussi variés que l’ecclésiologie, la dogmatique, la sotériologie, la prophétie, la nature de Dieu, etc.
Les uns comme les autres n’hésitent pas à inviter des orateurs étrangers à nos territoires, acquis à leur cause, des personnes radicales, leaders de certains groupes en marge de l’Église adventiste du septième jour.
Dans bien des cas, les procédures d’invitations en place dans le règlement intérieur de la dénomination, Manuel d’Église et « Working policy » ne sont pas respectées. Les pasteurs des églises locales, les conseils d’administration des Fédérations et de l’Union sont parfois mis devant des faits accomplis.
L’Union des fédérations adventistes de France, de Belgique et du Luxembourg
… rappelle aux églises locales et à leurs pasteurs, la nécessité de respecter les règles concernant les invitations adressées aux orateurs ou évangélistes d’autres Unions ou Divisions.
En 2001, le comité exécutif de la Conférence générale a voté un Code de bonne pratique dans ce domaine avec neuf principes élémentaires qui doivent guider tous les aspects des projets missionnaires à court terme. Ils incluent :
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– le respect de la culture locale,
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– la reconnaissance de l’autorité, de l’identité et de la structure de notre dénomination,
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– le fait que les projets missionnaires sont la « propriété » de la mission locale,
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– la conduite ethnique,
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– la prise en considération des conséquences à long terme,
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– la communication et la collaboration avec les structures de notre dénomination,
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– une planification adéquate assurant le minimum de risques aux participants,
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– la responsabilité financière,
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– l’évaluation et le suivi après les projets missionnaires.
Ainsi, toutes invitations doivent être coordonnées à travers l’organisme concerné (Fédération, Union, Division, Conférence générale). (cf Revue adventiste de juillet-août 2001, p. 10, texte de Ulrich Frikart).
La négation du Dieu trinitaire, la recherche du baptême au nom du fils engendré, la critique systématique des organisations religieuses, le soupçon entretenu par une théorie du complot, la pratique d’actes pastoraux en dehors de toute concertation des pasteurs et des anciens de l’église locale, les enseignements fantaisistes comme le sabbat lunaire et autres, ne relèvent ni de l’enseignement officiel d’une église locale ni des croyances fondamentales rassemblées par la Conférence générale depuis 1980.
… rappelle le principe établit dans la recherche biblique.
Il appartient au Biblical research Institute (BRI) de la Conférence générale d’examiner les aspects de la recherche dans bien des domaines bibliques. Tant que les documents transmis par le comité exécutif de la Fédération, de l’Union et de la Division ne sont pas examinés par le BRI et votés avec l’appui du comité exécutif de la Conférence générale, ces sujets ne peuvent pas faire l’objet d’un enseignement officiel. Un devoir de réserve est donc nécessaire.
L’Union des Fédérations des Églises adventistes de France, de Belgique et du Luxembourg rappelle la nécessité de faire toujours la distinction entre ce qui est officiel et ce qui ne l’est pas. Cette saine déontologie est nécessaire pour protéger les membres et assurer la crédibilité de l’Église adventiste du septième jour.
Aujourd’hui, en raison de différents événements d’actualité, certains croyants, dans bien des milieux, analysent l’actualité à la lumière de la théorie du complot en s’imaginant par de funestes présages la réalisation immédiate de l’avènement du retour de Jésus-Christ en gloire.
Bien des groupes utilisent comme un label de bonne conduite et de notoriété le nom de l’Eglise, le mot « adventiste » comme étant un prétexte de stigmatiser non seulement les autres croyants mais notre société avec ses contemporains.
Cette bienheureuse espérance qui motive tous les lecteurs de la Bible ne peut que susciter l’optimisme dans sa préparation et son accueil. Les signes des temps mentionnés dans les récits évangéliques et repris par les apôtres n’ont pas pour objectifs de crisper les consciences et susciter des affirmations déraisonnables et irresponsables à l’égard de notre société croyante ou non.
C’est la raison pour laquelle, il est nécessaire de toujours faire la part des choses et de distinguer l’enseignement officiel d’une Église avec son éthique, ses actions dans ses valeurs et sa mission dans son attachement à la Conférence générale des adventistes du septième jour, et les initiatives privées.
… invite ses membres et le public à distinguer entre la position officielle de l’Église adventiste du septième jour et celle d’individus professant des croyances et mettant en place des pratiques n’étant pas celles de l’Église adventiste du septième jour.
Dammarie les Lys, mardi 1er mars 2016
Secrétariat de l’Union des Fédérations adventistes de France
2 Commentaires
Yo pé pa empéché sa ki lé utilisé internet pou di sa yo lé…internet pa ta yo. é bé !
Auteur
Bonjour Michel.
Chacun a le droit de s’exprimer, certes: mais chacun a-t-il toujours le droit de s’exprimer en lieu et place d’un groupe?