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A P P R O F O N D I S S E M E N  T






         Texte clé: Ésaïe 52:13-53:12

         Partie I: Aperçu

          La mort substitutive de Christ est la vérité centrale des dimensions cos-
         miques. Jésus-Christ est le sacrifice expiatoire, car Il est mort pour nos
         péchés (Rom. 3:25, Rom. 4:25, 1 Corinthiens 15:3, Heb. 2:17, 1 Jean
         2:2, 1 Jean 4:10). Le plus grand sacrifice jamais fait a été offert lorsque
         le Roi de l’univers entier est venu dans notre monde pécheur, a vécu sans
         péché en tant que personne humaine et est mort pour nous à notre place.
         Le vrai christianisme est centré sur la croix (1 Corinthiens 2:2).  Ellen G.
         White déclare avec force: « Le sacrifice expiatoire du Christ est le grand
         fait autour duquel gravitent tous les autres. Pour être comprise et appré-
         ciée, chaque vérité de la Parole de Dieu, de la Genèse à l’Apocalypse,
         doit être étudiée à la lumière qui rayonne du calvaire. Je place devant
         vos yeux ce sublime monument de la miséricorde et de la régénération,
         du salut et de la rédemption: le Fils de Dieu élevé sur une croix. Ce doit
         être le fondement de toute prédication. » Le ministère évangélique, p.
         274. Elle ajoute: « De tous les chrétiens, les Adventistes du septième jour
         devraient être les premiers à prêcher le Christ au monde. » Le ministère
         évangélique, p. 138. La mort de Jésus sur la croix est la pierre angulaire
         sur laquelle tout l’enseignement biblique est ancré.
          Jésus-Christ  vint  sur  cette  terre  pour  de  multiples  raisons:  (1)  pour
         racheter  l’humanité  –  Il  est  né  comme  un  homme  pour  mourir  pour
         nous (Marc 10:45; Jean 3:16, 17); (2) pour nous révéler le véritable
         caractère aimant de Dieu (Jean 1:14, Jean 10:28-30, Jean 14:6-9); (3)
         pour vaincre Satan et réfuter ses fausses affirmations (Matthieu 4:1-11,
         Jean 12:31, 16:11, Heb. 2:14); (4) et pour prouver que le premier Adam
         avait la possibilité d’obéir à Dieu, tout comme Christ était en mesure
         d’accomplir parfaitement toute la loi et vivre une vie sainte et sans péché
         dans Son humanité (Ps. 16:10; Luc 1:35; Jean 8:46; Jean 14:30; Actes
         2:24; 1 Corinthiens 15:22, 45; 1 Jean 3:5).


         Partie II: Commentaire


          Le serviteur souffrant

          Dans le livre d’Ésaïe, nous trouvons cinq poèmes reconnus par les érudits,
         concernant le Serviteur du Seigneur: (1) Ésaïe 42:1-9; (2) Ésaïe 49:1-7; (3) Ésaïe
         50:4-9; (4) Ésaïe 52:13-53:12; et (5) Ésaïe 61:1-3. Ces poèmes présentent l’œuvre
         de Jésus-Christ. Il commença Son ministère public par le passage d’Ésaïe 61:1,
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