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        2, qui parle de Sa mission (voir Luc 4:16-21). Cependant, la meilleure exposition et
        la plus élaborée sur la signification de la mort de Christ dans la Bible se trouve dans
        Ésaïe 53. Le poème central du Serviteur souffrant, qui commence au chapitre 52 et se
        poursuit jusqu’au chapitre 53, est structuré symétriquement (cinq strophes, chacune
        avec trois versets, qui peuvent être étiquetés comme suit):
          1. Ésaïe 52:13-15 – L’énigme: Le poème commence par une énigme, parce que ce
        serviteur est sage et hautement exalté d’une part; mais d’un autre côté, Il est défiguré,
        abhorré et ridiculisé par les autres.
          2. Ésaïe 53:1-3 – Le rejet: Ces versets indiquent l’humiliation totale du Serviteur. Il
        a souffert, a été méprisé, rejeté et est devenu un « Homme de douleur ».
          3. Ésaïe 53:4-6 – L’Expiation: Ce segment est au cœur de la question dans laquelle
        nous trouvons une raison pour toutes les souffrances et la mort de Christ. Car « ce sont
        nos souffrances qu’il a portées », « C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé », « il était
        blessé pour nos péchés » et « Brisé pour nos iniquités », et « Le châtiment qui nous
        donne la paix est tombé sur lui » (LSG).
          4. Ésaïe 53:7-9 – Sa soumission: Ces textes décrivent la souffrance, l’épreuve, la
        mort et l’ensevelissement de Christ.
          5. Ésaïe 53:10-12 – Son Exaltation: Le poème culmine avec la résurrection de Celui
        qui était l’offrande de substitution, Sa prospérité et Sa victoire. Il en a justifié beaucoup,
        parce qu’« il a porté les péchés de beaucoup d’hommes » (LSG) et a partagé Son butin
        avec eux. Sa mort était volontaire, substitutive et expiatoire; par la suite, les résultats
        de Sa mort triomphale seront appliqués aux croyants dans Son ministère d’intersession
        pour eux.
          Ésaïe 53 est le texte biblique que l’eunuque éthiopien lisait quand l’évangéliste
        Philippe lui expliqua qu’il contenait la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Le résultat fut
        la conversion et le baptême de l’eunuque (Actes 8:26-39).

           La croix – le point central de la théologie
          Paradoxalement, la mort de Christ est la garantie de la vie, et Sa mort nous apporte
        la vie éternelle (Jean 3:16, 17; Romains 3:22-26; 1 Jean 5:11, 12). Aucune théorie ne
        peut expliquer en détail l’énorme portée de la mort de Christ sur la croix. Même si nous
        pouvons assembler toute une mosaïque de raisons de Sa mort, une telle image ne pré-
        senterait qu’une fraction de l’énorme signification de la croix. La croix révèle l’amour
        incompréhensible de Dieu pour les pécheurs, Sa justice, Sa vérité, la splendeur de Son
        saint caractère, l’immuabilité de Sa loi, la nature odieuse du péché, la sécurité de Son
        gouvernement, Sa victoire sur le péché, Son identité dans le grand conflit, et la victoire
        définitive de Christ sur Satan et les forces du mal.
          Pour ces raisons, la mort de Christ a une position décisive et dominante dans notre
        théologie adventiste. Rien ne peut remplacer la centralité et la plus grande importance
        de la mort de Christ (Rom. 1:16, 17; Rom. 3:22-26; 1 Corinthiens 1:30; 1 Corinthiens
        2:2; Éphésiens 4:21; Phil. 1:21; Col. 1:27, 28). Ce qui s’est passé sur la croix est un
        acte divin de salut inégalé, unique et irremplaçable (Heb. 9:28; Heb. 10:12, 14) d’où
        découlent tous les bienfaits du salut, y compris le ministère d’intercession de Christ
        pour nous aujourd’hui. Rien ne peut améliorer ou compléter la croix, et personne ne
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