Page 91 - Lecon-EDS-4eme-trimestre-2022-De-la-mort-a-lesperance-future-FEDE-COM-971
P. 91

JeuDi                           10 novembre



           Les prémices de ceux qui sont morts


         Lisez 1 Corinthiens 15:20 (LSG) à la lumière de Deutéronome 26:1-
         11. En quel sens Paul se réfère-t-il au Christ ressuscité comme étant « les
         prémices de ceux qui sont morts »?

         _______________________________________________________________________
           L’offrande des « prémices des premiers fruits » était une ancienne pratique
         agricole israélite avec une profonde signification religieuse. C’était une façon
         sacrée de reconnaitre Dieu en tant que pourvoyeur gracieux, qui confia à
         Ses intendants, la terre où les récoltes étaient prêtes à être moissonnées (voir
         Exode 23:19, Exode 34:26, Lév. 2:11-16, Deut. 26:1-11). Les premiers fruits
         indiquaient non seulement le début des récoltes, mais également la qualité des
         produits.
           Selon Wayne Grudem, « en désignant Christ comme étant ‘‘les prémices’’
         (Grec: aparchē), Paul utilise une métaphore de l’agriculture pour indiquer que
         nous serons comme Christ. Tout comme les ‘‘premiers fruits’’ ou les premières
         récoltes donnent un aperçu de ce à quoi ressemblera le reste de la récolte de
         ce fruit, de même Christ en tant que ‘‘prémices’’ donne un aperçu de ce à
         quoi ressemblera notre corps à la résurrection quand Dieu, dans la ‘‘moisson’’
         finale, nous ressuscitera d’entre les morts et nous mènera en Sa présence. »
         (Wayne Grudem, Systematic Theology, Grand Rapids, MI: Zondervan, 1994,
         p. 615.)
           Il convient de rappeler que Jésus était sorti de la tombe avec un corps humain
         glorifié, mais qu’Il portait encore les marques de Sa crucifixion (Jean 20:20,
         27). Cela signifie-t-il que les enfants ressuscités de Dieu porteront également
         les marques physiques de leurs propres souffrances? Dans le cas de l’apôtre
         Paul, portera-t-il encore dans son corps glorifié « une écharde dans la chair »
         (2 Corinthiens 12:7, LSG) et « les marques de Jésus » (Gal. 6:17, LSG)?
           Jusqu’à sa mort, Paul « porterait à jamais dans son corps les marques de la
         gloire de Jésus – dans ses yeux qui avaient été aveuglés par la lumière céleste
         [voir Actes 9:1-9] ». Ellen G. White, L’histoire de la rédemption, p. 283. Mais
         cela ne signifie pas que lui ou tout autre des rachetés glorifiés sera élevé avec
         les marques de leurs souffrances (comparez à 1 Corinthiens 15:50-54). Dans
         le cas de Christ, « ces marques de cruauté, il les aura toujours. Chaque trace
         des clous dira l’histoire de la merveilleuse rédemption de l’homme, et du prix
         élevé qu’elle a couté. » Ellen G. White, Premiers écrits, pp. 178, 179. Ses
         marques sont ce qui nous garantit que toutes les nôtres disparaitront à jamais.


         Christ portera à jamais les cicatrices de Sa crucifixion. Que révèle
         cela sur l’amour de Dieu pour nous et le prix de notre rédemption?
         Comment cela montre-t-il, aussi, ce que la divinité avait dû investir pour
         nous sauver?

                                             90
   86   87   88   89   90   91   92   93   94   95   96