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A P P R O F O N D I S S E M E N  T







         un équilibre sain dans la vie, nous devons cultiver des relations signi-
         ficatives avec les autres et nous servir les uns les autres comme l’avait
         fait Christ (Matthieu 20:28). Cela s’était bien manifesté dans l’enfance
         de Jésus et dans la manière dont Il avait progressé et grandi de manière
         globale dans la vie: « Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en
         grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52, LSG). La vie de
         Christ était en équilibre alors que tous les aspects de Sa personnalité
         – les dimensions mentale, physique, spirituelle et sociale – se dévelop-
         paient en parfaite harmonie.

         La pensée de Christ

          L’apôtre  Paul  dit  clairement  que  chaque  croyant  doit  être  une  per-
         sonne spirituelle. Nous ne pouvons avoir l’esprit de Christ que lorsque
         nous discernons les choses spirituelles et que nous sommes guidés
         par l’Esprit de Dieu (Romains 8:14). « Car qui a connu la pensée du
         Seigneur, pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ » (1
         Corinthiens 2:16, LSG). De cette façon, nous pouvons avoir un aperçu
         de l’esprit de Dieu afin de pouvoir connaitre Sa pensée. « Ayez en vous
         les sentiments qui étaient en Jésus Christ » (Phil. 2:5, LSG). La Bible
         Segond 21 et d’autres traductions expliquent correctement ce terme
         comme attitude: « Que votre attitude soit identique à celle de Christ-
         Jésus » (S21). Nous devons penser selon la voie de Dieu. Jésus avait
         réprimandé Pierre pour sa pensée terrestre: « tes pensées ne sont pas
         les pensées de Dieu, mais celles des hommes » (Matthieu 16:23, LSG).

         Études anthropologiques et neurosciences
          Des études récentes en anthropologie théologique présentent
         d’excellentes nouvelles vues sur la mortalité de l’être humain tout
         entier. La recherche confirme l’enseignement biblique. David P.
         Gushee déclare: « Contrairement à la notion grecque selon laquelle
         le corps se décompose tandis que l’être même flotte vers le ciel, la
         compréhension biblique (en particulier juive) ne semble pas envisa-
         ger une telle existence séparable entre le corps et l’âme ou l’esprit.
         Quand nous mourons, tout meurt en nous. » (Only Human: Christian
         Reflections on the Journey Towards Wholeness, San Francisco, CA:
         Jossey-Bass, 2005, p. 49.)
          Nancey Murphy embrasse les fonctions physiques et relationnelles
         de notre existence et souligne également la responsabilité morale

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