Page 165 - Lecon-EDS-4eme-trimestre-2022-De-la-mort-a-lesperance-future-FEDE-COM-971
P. 165

Dimanche                        18 décembre


           Le jugement final


           Pour beaucoup, l’idée de jugement signifie condamnation. Et, bien que cela
         fasse partie du processus, nous ne devons pas oublier le côté positif du juge-
         ment, en ce sens que le jugement implique également la justification des justes.
         En effet, le livre de Daniel fait référence à un jugement de la fin des temps qui
         donne « droit aux saints du Très Haut » (Dan. 7:22, LSG). Le jugement de Dieu
         inclut les deux aspects – un principe que l’on trouve dans ce texte de l’Ancien
         Testament: « écoute-le des cieux, agis, et juge tes serviteurs; condamne le cou-
         pable, et fais retomber sa conduite sur sa tête; rends justice à l’innocent, et traite-le
         selon son innocence! » (1 Rois 8:32, LSG).

         Lisez Matthieu 25:31-46 et Jean 5:21-29. Comment Christ a-t-Il indiqué
         les concepts de condamnation et de justification dans le jugement final?
         _______________________________________________________________________

         _______________________________________________________________________
           Certains affirment que les expressions « n’est point jugé » (Jean 3:18, LSG)
         et « ne vient point en jugement » (Jean 5:24, LSG) signifient que ceux qui sont
         en Christ ne seront pas jugés du tout. Mais ces expressions impliquent que les
         croyants ne seront pas condamnés dans le jugement. Par conséquent, les textes
         doivent être compris comme disant ceci « n’est pas condamné » (Jean 3:18,
         BFC) et « ne sera pas condamné » (Jean 5:24, BFC).
           En bref, notre destin est déterminé dans notre vie présente. Ceux qui sont
         en Christ ont déjà leur justification au jugement assurée, et ceux qui ne sont
         pas en Christ restent sous la condamnation. Décrivant le jugement (Matthieu
         25:31-46),  Christ  mentionna  non  seulement  la  présence  des  boucs  (les
         méchants), mais aussi des brebis (les justes). Et l’apôtre Paul déclara explici-
         tement: « Car il nous faut tous comparaitre devant le tribunal de Christ, afin
         que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son
         corps » (2 Corinthiens 5:10, LSG).
           Tout en pensant au jugement, nous devons garder à l’esprit que nous
         sommes sauvés par la grâce (Ésaïe 55:1, Éphésiens 2:8-10), justifiés par la
         foi (Genèse 15:6, Romains 5:1) et jugés par les œuvres (Eccl. 12:14, Matthieu
         25:31-46, Apocalypse 20:11-13). La base du processus de jugement est la loi
         morale de Dieu telle que résumée dans les dix commandements (Eccl. 12:13,
         14; Jacques 1:25; Jacques 2:8-17). Nos œuvres sont les preuves externes de
         l’authenticité de notre expérience salvatrice, et par conséquent, les éléments à
         évaluer lors du jugement.
           Rappelez-vous: il n’y a pas de décret arbitraire de Dieu élisant certains pour
         être sauvés et d’autres pour être perdus. Chacun est moralement responsable
         de son propre destin.
           En fin de compte, le jugement n’est pas le moment où Dieu décidera de nous
         accepter ou de nous rejeter, mais le moment où Dieu finalisera notre choix de
         L’avoir accepté ou non – un choix manifesté par nos œuvres.

                                            164
   160   161   162   163   164   165   166   167   168   169   170