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        humaine. Au lieu d’une âme, elle utilise la notion de l’être: « Le terme
        être est utilisé de diverses manières en psychologie et en philosophie.
        Ce qui est mis en cause ici, ce n’est pas la question de ce que signi-
        fie le fait d’être un être. Le problème est plutôt celui de comprendre
        le concept d’être. » (Murphy, « Nonreductive Physicalism », dans In
        Search of the Soul: Four Views of the Mind-Body Problem, éd. Joel
        B. Green et Stuart L. Palmer (Downers Grove, IL: InterVarsity Press,
        2005), p. 124.) Murphy affirme que les humains sont physiques et que
        « c’est le cerveau qui fait le travail autrefois attribué à l’esprit ou à
        l’âme ». In Search of the Soul: Four Views of the Mind-Body Problem,
        p. 132. Quelle confirmation étonnante de ce qu’Ellen G. White avait
        déclaré (voir la citation dans la session Aperçu).
          Joel Green, utilisant sa formation en neurosciences  et en études
        bibliques, affirme que nous avons besoin d’une meilleure compréhen-
        sion de l’anthropologie biblique. Il appuie la vision biblique holistique
        de l’humanité. Il souligne que les humains sont une unité et ne pos-
        sèdent pas une âme ontologiquement distincte; par conséquent, il nie à
        juste titre qu’après la mort physique, l’âme vit dans un « état intermé-
        diaire ». (Voir: Body, Soul, and Human Life: The Nature of Humanity
        in the Bible (Grand Rapids, MI: Baker Academic, 2008, pp. 177-180.)
        Green termine son étude avec l’espoir de la résurrection et déclare avec
        force: « Rien dans l’être humain créé n’est intrinsèquement immortel.
        La résurrection est une action de Dieu, un don divin. » (Body, Soul, and
        Human Life, p. 175.)
          F. F. Bruce déclare à juste titre: « Dans l’usage biblique du terme,
        l’immortalité appartient intrinsèquement à Dieu seul; sinon, elle n’ap-
        partient qu’à ceux à qui Dieu la donne. Encore une fois, en ce qui
        concerne les êtres humains, l’immortalité dans la Bible est fondée sur
        le corps, non pas sur l’âme.
          « Dans notre culture occidentale, la pensée et le langage sur l’im-
        mortalité ont été largement déterminés par la doctrine de Platon de
        l’immortalité de l’âme. Mais toute tentative de combiner la doctrine de
        Platon à l’enseignement biblique ne peut conduire qu’à la confusion.
        Car la compréhension de l’immortalité selon Platon, est différente de
        celle des écrivains bibliques; et ce que Platon voulait signifier par le
        mot âme n’est pas la même que la signification biblique du mot âme.
        ‘‘Pour le chrétien, l’espérance de l’immortalité est liée à la résurrec-
        tion de Christ’’. » (De l’avant-propos du livre Death and the Soul de
        George Wisbrock, Oakbrook, IL: ZOE-Life Books, 1990, p. i.)

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