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28 novembre
           LunDi



          Le feu de l’enfer

          Dans son livret pour enfants intitulé The Sight of Hell (Dublin: James
         Duffy, 1874, p. 24), le prêtre catholique anglais John Furniss (1809-
         1865) illustre le tourment éternel au moyen d’une grande boule de fer
         solide, plus grande que le ciel et la terre. « Un oiseau vient une fois par
         cent millions d’années et touche juste la grande boule de fer avec une
         plume de son aile. » L’auteur soutient que la combustion des pécheurs en
         enfer continue même après que cette boule de fer soit usée par de telles
         touches de plumes occasionnelles!
          Ce qui est triste, c’est que beaucoup de protestants, même aujourd’hui,
         croient que quelque chose de semblable arrive aux perdus.


         Lisez Malachie 4:1 et Jude 7. Comment ces passages peuvent-ils nous
         aider à mieux comprendre la notion de « feu éternel » ou l’idée selon
         laquelle, comme l’avait exprimée Jésus, les perdus seront dans le « feu
         éternel » (Matthieu 18:8) ou dans un « feu qui ne s’éteint point »? (Marc
         9:44, LSG).
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          Le mot « éternel » (Heb. ‘olam ; Grec aion, aionios) a différentes connotations, selon
         le contexte immédiat. Par exemple, lorsqu’il est associé à Dieu (Deut. 33:27, « éternel
         »), le mot exprime Son éternité. Lorsqu’il est lié aux êtres humains (Exode 21:6, « pour
         toujours »), le mot est limité par leur durée de vie. En qualifiant le feu (Matthieu 18:8,
         Matthieu 25:41, « éternel »), cela implique que le feu ne s’éteindra pas tant qu’il n’aura
         pas complètement consumé ce qu’il brule. Cela signifie que le « feu éternel » sera éter-
         nel dans le sens où il consumera complètement et irréversiblement les méchants, ne leur
         laissant « ni racine ni rameau » (Mal. 4:1, LSG).
          La théorie d’un châtiment éternel des méchants a de graves implications. Si les
         méchants étaient punis pour toujours, alors, le mal ne serait jamais éradiqué. En outre,
         toute vie humaine dérive de Dieu (Deut. 32:39, Ps. 36:9), qui n’a aucun plaisir dans
         le fait « que le méchant meure » (Ézéchiel 33:11, LSG). Pourquoi alors continuerait-Il
         à accorder la vie aux méchants pour qu’ils souffrent dans des tourments sans fin? Ne
         serait-il pas beaucoup plus raisonnable pour Lui de mettre fin à leur existence? Si les
         méchants seront punis « selon leurs œuvres » (Apocalypse 20:12, LSG), pourquoi alors
         une courte vie humaine devrait-elle être punie sans fin?
          Toutes les références bibliques au « feu éternel » doivent être considérées comme des
         allusions à « l’étang de feu » post-millénium d’Apocalypse 20 (voir leçon 13). Ainsi, il
         n’est pas biblique de parler d’un enfer déjà présent et toujours brulant.
         Aussi malheureux que soient les feux de l’enfer, que nous révèle la vérité sur l’enfer,
         sur l’amour de Dieu, en particulier en contraste avec l’idée du tourment éternel?

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