Page 142 - Lecon-EDS-4eme-trimestre-2022-De-la-mort-a-lesperance-future-FEDE-COM-971
P. 142

mercreDi                        7 décembre


          Nécromancie et culte des ancêtres


          Le mot « nécromancie » dérive des termes grecs nekros (mort) et manteia
         (divination). Pratiquée  depuis  l’Antiquité,  la  nécromancie  est une  forme
         d’invocation des prétendus esprits actifs des morts afin d’obtenir des connais-
         sances, souvent sur des évènements futurs. Le culte des ancêtres, quant à lui,
         est la coutume de vénérer les ancêtres parce qu’ils sont toujours considérés
         comme une famille et dont l’esprit peut, croit-on, influencer les affaires des
         vivants. Ces pratiques païennes peuvent être très attrayantes pour ceux qui
         croient en une âme immortelle et qui ont perdu des proches.


         Lisez  1 Samuel  28:3-25. Quelles  leçons  spirituelles interdisant toute
         supposée communication avec les morts pouvons-nous tirer de l’expé-
         rience de Saül avec la divinatrice d’En Dor?
         _______________________________________________________________________


         _______________________________________________________________________

          La Bible déclare très clairement que tous les devins, médiums, sorciers et
         nécromanciens, dans l’ancienne théocratie israélite, étaient des abominations
         pour le Seigneur et devaient être mis à mort par lapidation (Lev. 19:31; Lev.
         20:6, 27; Deut. 18:9-14). Conformément à cette loi, Saül avait détruit tous
         les médiums et les devins d’Israël (1 Sam. 28:3,9).
          Mais, alors, après avoir été rejeté par le Seigneur, Saül lui-même alla dans
         la ville cananéenne d’En Dor pour s’enquérir auprès d’un médium (1 Sam.
         28:6, 7, 15; comparer avec Jos. 17:11, Ps. 83:10). Il lui demanda d’évoquer
         le prophète Samuel, décédé, qui serait venu dans une apparition nécroman-
         cienne et aurait parlé avec Saül (1 Sam. 28:13-19). L’esprit trompeur, qui se
         faisait passer pour Samuel, dit à Saül: « Demain, toi et tes fils, vous serez
         avec moi » (1 Sam. 28:19, LSG). Tout en prédisant la mort de Saül, cet esprit
         trompeur, en prenant simplement la forme de Samuel, réaffirma la théorie
         non biblique de l’immortalité naturelle de l’âme. C’était une puissante trom-
         perie, et Saül aurait dû mieux faire que de s’impliquer dans ce qu’il avait
         précédemment condamné lui-même.
          Plus de deux siècles plus tard, le prophète Ésaïe écrit: « Si l’on vous dit:
         consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui
         poussent des sifflements et des soupirs, répondez: un peuple ne consultera-t-il
         pas son Dieu? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants? À la loi et
         au témoignage! Si l’on ne parle pas ainsi, Il n’y aura point d’aurore pour le
         peuple » (Ésaïe 8:19, 20, LSG; aussi Ésaïe 19:3).


         Combien de fois, sous le stress, faisons-nous des choses que nous
         savons être mauvaises? Pourquoi la foi, la prière et l’obéissance à la
         Parole de Dieu sont-elles notre seule défense sure contre nous-mêmes?


                                            141
   137   138   139   140   141   142   143   144   145   146   147