Page 121 - Lecon-EDS-4eme-trimestre-2022-De-la-mort-a-lesperance-future-FEDE-COM-971
P. 121
A P P R O F O N D I S S E M E N T
Partie II: Commentaire
Étudions un peu plus en profondeur deux des passages cités dans cette
leçon: (1) l’homme riche et Lazare (Luc 16:19-31) et (2) les âmes des
martyrs criant vengeance (Apocalypse 6:9-11).
L’homme riche et Lazare (Luc 16:19-31)
Jésus avait raconté l’histoire de l’homme riche et de Lazare afin de
démontrer l’importance de nos choix de notre vivant. L’objectif de Jésus
en racontant cette histoire n’était pas de nous donner des informations sur
la vie après la mort. Celui à qui nous choisissons de prêter notre allégeance
ici sur terre, que ce soit à Christ ou non, ne peut être changé après la mort
(Heb. 9:27).
De plus, la parabole souligne que si une personne ne se soucie pas du
fait d’être enseignée par les Écritures, alors, même si quelqu’un revenait
d’entre les morts, elle ne serait pas convaincue. En d’autres termes, si une
personne a accès aux Écritures mais refuse de corriger son comportement,
cela ne ferait toujours aucune différence, même si quelqu’un venait à elle
avec la nouvelle d’un enfer horrible. Jésus dit clairement que soit une
personne a un cœur ouvert à Dieu, soit un cœur endurci, et c’est seule-
ment l’attitude de cette personne, ou la douceur du cœur, envers Dieu qui
conduit à la repentance et à une vie transformée (Ézéchiel 36:26, 27). Nous
n’avons aucune excuse parce que nous avons tous accès aux Écritures qui
nous parlent de Dieu (Luc 16:29-31). Rien dans le contexte de cette para-
bole ne suggère que Jésus parlait de l’état des morts. Au contraire, dans le
passage précédent, Jésus prêche sur l’égoïsme, le gain malhonnête et l’in-
tendance principalement en référence à la gestion de l’argent. Puis Il passe
à l’histoire de l’homme riche et de Lazare, soulignant que la richesse ne
garantit pas une éternité heureuse au ciel. En d’autres termes, la vie éter-
nelle est basée sur l’acceptation de l’œuvre salvatrice de Christ en notre
faveur. Moïse et les prophètes pointaient vers le Messie.
Certains soutiennent que cette histoire ne devrait pas être appelée une
parabole parce qu’elle commence par l’expression « il y avait un homme
riche », au lieu de préciser qu’il s’agit d’une parabole. Mais cet argument est
faux parce qu’il y a d’autres paraboles qui commencent de la même façon,
comme la précédente, qui commence par « Un homme riche avait… » (Luc
16:1). Les détails de l’histoire réfutent également l’idée qu’il s’agit d’une
description littérale d’un enfer brulant. Tout d’abord, il serait impossible
pour quelqu’un qui est en train d’être brulé vif de se rafraichir la langue par
120