Page 133 - Lecon-EDS-4eme-trimestre-2022-De-la-mort-a-lesperance-future-FEDE-COM-971
P. 133
A P P R O F O N D I S S E M E N T
Texte clé: Ésaïe 66:23, 24; Daniel 12:2
Partie I: Aperçu
Les destins éternels des justes et des méchants sont décrits dans
un contraste frappant les uns avec les autres. Le premier groupe
recevra la vie éternelle, et l’autre groupe fera l’expérience du
jugement douloureux de la condamnation de Dieu et sera totale-
ment anéanti. Le grand mensonge du châtiment éternel et de la
souffrance perpétuelle des méchants en enfer est construit sur la
tromperie satanique exprimée dans le jardin d’Éden: « vous ne
mourrez point » (Genèse 3:4, LSG).
Ce texte appuie l’enseignement non biblique de l’immortalité de
l’âme. Une autre tromperie, basée sur le premier mensonge selon
lequel la désobéissance n’apportera pas la mort, est construite
comme suit: quand vous mourez, c’est seulement votre corps
qui meurt, pas votre esprit. Ainsi, si l’on a une âme ou un esprit
immortel qui ne peut pas mourir, le pécheur sera éternellement
puni par Dieu dans un feu d’enfer tortueux. Cette vision horrible-
ment négative dépeint Dieu comme un monstre et un tyran. Une
autre construction montée de toute pièce et très populaire, induit
les gens en erreur en leur donnant le faux espoir de passer par un
processus de purification et d’amélioration après leur mort; ce
qui culminera avec leur sauvetage et leur octroi de la vie éternelle
au paradis. Ce mensonge supprime la responsabilité de l’action
personnelle dans cette vie.
Partie II: Commentaire
Divers points de vue sur le châtiment en enfer
Trois points de vue concernant le feu éternel de l’enfer s’affrontent
dans le christianisme: 1. Point de vue traditionaliste: le feu de l’en-
fer tourmente pour toujours et sans cesse. L’enfer existe comme un
endroit réel quelque part dans le monde souterrain où un vrai feu
tourmente les âmes immortelles pour toujours. Selon ce point de vue,
la souffrance consciente des méchants vient juste après la mort et dure
toute l’éternité. 2. Point de vue conditionnaliste ou de l’anéantisse-
132