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Dimanche 9 octobre
« Un être vivant »
Lisez Genèse 1:24-27 et Genèse 2:7, 19. Quelles similitudes et différences
pouvez-vous voir entre la façon dont Dieu a créé les animaux et l’humanité?
Que nous dit Genèse 2:7 sur la nature humaine?
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Le récit de la Genèse déclare que le sixième jour de la semaine de la créa-
tion, le Seigneur Dieu donna vie aux animaux terrestres et aux premiers êtres
humains, un couple (Genèse 1:24-27). La Bible dit qu’Il « forma de la terre
tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel » (Genèse 2:19, LSG).
Il forma aussi « l’homme de la poussière de la terre » (Genèse 2:7, LSG).
Bien que les animaux et l’homme aient été formés à partir du « sol », la forma-
tion de l’homme était distincte de celle des animaux, de deux manières principales.
Tout d’abord, Dieu avait façonné l’homme physiquement, puis « souffla dans ses
narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. » (Genèse 2:7, LSG). Il
était une entité physique avant de devenir un être vivant.
Deuxièmement, Dieu avait créé l’humanité en tant qu’homme et femme à
l’image et à la ressemblance même de la divinité (Genèse 1:26, 27). Genèse 2:7
explique que l’infusion du « souffle de vie » dans le corps physique d’Adam l’avait
transformé en « un être vivant » (Heb. Nephesh chayyah) ou littéralement « une
âme vivante » (DRB). Cela signifie que chacun de nous n’a pas d’âme qui puisse
exister en dehors du corps. Au contraire, chacun de nous est un être vivant ou une
âme vivante. L’affirmation selon laquelle cette « âme » est une entité consciente
qui peut exister séparée du corps humain est une idée païenne, et non biblique.
Comprendre la vraie nature de l’humanité nous empêche d’accepter la notion
populaire d’une âme immatérielle et toutes les erreurs dangereuses construites sur
cette croyance.
Il n’y a pas d’existence consciente d’une partie isolée de l’être humain séparée
de la personne dans son ensemble. Dieu nous a si merveilleusement créés, et nous
ne devrions pas spéculer au-delà de ce que les Écritures disent réellement sur cette
question spécifique. En fait, non seulement la nature même de la vie est un mys-
tère (les scientifiques ne s’entendent toujours pas sur ce que signifie exactement
le fait d’être vivant), la nature de la conscience aussi reste encore plus mystérieuse.
Comment les quelques kilos de tissu matériel (cellules et produits chimiques) dans
notre tête, le cerveau, retiennent-ils et créent-ils des choses immatérielles comme
des pensées et des émotions? Ceux qui étudient cette idée admettent que nous ne
savons vraiment pas assez.
Quelle vie miraculeuse! Pourquoi devrions-nous nous réjouir du don non
seulement de la vie, mais aussi de la vie éternelle, un miracle encore plus
grand?
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