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LunDi                             10 octobre


           « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra »


         Lisez  Ézéchiel 18:4, 20 et Matthieu 10:28. Comment ces versets
         peuvent-ils nous aider à comprendre la nature de l’âme humaine?
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           La vie humaine dans ce monde pécheur est fragile et transitoire (Ésaïe
         40:1-8). Rien de ce qui est infecté par le péché ne peut être éternel par
         nature. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré
         dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue
         sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Rom. 5:12, LSG). La
         mort est la conséquence naturelle du péché, qui affecte toute vie ici-bas.
           Nous avons deux concepts bibliques importants portant sur ce sujet. Le
         premier est que les êtres humains et les animaux ont tous part à la mort.
         Comme l’a déclaré le roi Salomon, « Car le sort des fils de l’homme et
         celui de la bête sont pour eux un même sort; comme meurt l’un, ainsi
         meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme
         sur la bête est nulle... Tout va dans un même lieu; tout a été fait de la
         poussière, et tout retourne à la poussière »  (Eccl. 3:19, 20, LSG). Le
         deuxième concept est que la mort physique d’une personne implique la
         cessation de son existence en tant qu’âme vivante (Heb. nephesh). Dans
         Genèse 2:16, 17, Dieu avait averti Adam et Ève que s’ils péchaient un
         jour, en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils
         mourraient.
           Faisant écho à  cet avertissement, le  Seigneur renforça  le  point  dans
         Ézéchiel 18:4, 20: « l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. » (LSG).
         Cette déclaration a deux implications principales. La première est que
         puisque tous les êtres humains sont pécheurs, nous sommes tous sous le
         processus inévitable de vieillir et de mourir (Rom. 3:9-18, 23). Une autre
         implication est que ce concept biblique rend nulle la notion populaire
         d’une supposée immortalité naturelle de l’âme. Si l’âme est immortelle
         et existe vivante dans un autre royaume après la mort, alors nous ne mou-
         rons pas vraiment après tout, n’est-ce pas?
           En revanche, la solution biblique au dilemme de la mort n’est pas une
         âme sans corps migrant au paradis, ou au purgatoire, ou même en enfer. La
         solution est en effet la résurrection finale de ceux qui sont morts en Christ.
         Comme l’avait dit Jésus dans Son sermon sur le pain de vie, « quiconque
         voit le Fils et croit en Lui [a] la vie éternelle; et je le ressusciterai au der-
         nier jour. » (Jean 6:40, LSG).

         Pourquoi la certitude de la seconde venue de Christ, qui est assurée par Sa
         première venue (et après tout, à quoi servirait la première venue de Christ
         sans la seconde?), est-elle si cruciale pour tout ce que nous croyons? Quel
         espoir aurions-nous sans la promesse de Son retour?
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