Page 36 - Lecon-EDS-4eme-trimestre-2022-De-la-mort-a-lesperance-future-FEDE-COM-971
P. 36

mercreDi                        12 octobre


          « Les morts ne savent rien »


         Lisez  Job 3:11-13; Psaume 115:17; Psaume 146:4; et Ecclésiaste 9:5,
         10. Que pouvons-nous apprendre de ces passages sur la condition des êtres
         humains à la mort?
         __________________________________________________

         __________________________________________________

          Certains commentateurs bibliques soutiennent que ces passages (Job 3:11-13;
         Ps. 115:17; Ps. 146:4; Eccl. 9:5, 10), écrits en langage poétique, ne peuvent pas
         être utilisés pour définir la condition des êtres humains à la mort. Il est vrai que
         parfois la poésie peut être ambigüe et facilement incomprise, mais ce n’est pas le
         cas dans ces vers. Leur langage est clair et leurs concepts sont en pleine harmonie
         avec l’ensemble des enseignements de l’Ancien Testament sur le sujet.
          Tout d’abord, dans Job 3, le patriarche déplore sa propre naissance, en raison
         de toutes ses souffrances. (Dans les moments les plus difficiles, qui ne souhai-
         terait n’être jamais né?) Il reconnait que s’il était mort à sa naissance, il resterait
         endormi et au repos (Job 3:11, 13).
          Le Psaume 115 définit le séjour des morts comme un lieu de silence, parce
         que « ce ne sont pas les morts qui célèbrent l’Éternel » (Ps. 115:17, LSG). Cela
         ne dit rien des morts, les morts fidèles (et reconnaissants), étant au ciel en train
         d’adorer Dieu.
          Selon le Psaume 146, les activités mentales d’un individu cessent à la mort:
         « leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins
         périssent » (Ps. 146:4, LSG). C’est une représentation biblique parfaite de ce qui
         se passe à la mort. Et Ecclésiaste 9 ajoute que « les morts ne savent rien » et dans
         la tombe « il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse » (Eccl. 9:5, 10,
         LSG). Ces déclarations confirment l’enseignement biblique selon lequel les morts
         sont inconscients.
          L’enseignement biblique de l’inconscience à la mort ne devrait pas être une
         cause de panique chez les chrétiens. Tout d’abord, il n’y a pas d’enfer brulant
         éternellement ou de purgatoire temporaire pour ceux qui meurent sans être sau-
         vés. Deuxièmement, il y a une récompense merveilleuse pour ceux qui meurent
         en Christ. Pas étonnant que « la mort est peu de chose pour le croyant… La mort
         du chrétien n’est qu’un sommeil, un repos dans le silence et l’obscurité. Si vous
         croyez, votre vie est cachée avec le Christ en Dieu, et “quand le Christ, votre vie,
         paraitra, alors vous paraitrez aussi avec lui dans la gloire’’. » Ellen G. White,
         Jésus-Christ, p. 787.
         Pensez aux morts en Christ. Ils ferment les yeux à la mort, et, qu’ils
         soient dans la tombe 1500 ans ou 5 mois, c’est la même chose pour eux.
         La prochaine chose qu’ils sauront, c’est le retour de Christ. Comment,
         alors, peut-on soutenir que, en un sens, les morts sont mieux que nous,
         les vivants?


                                             35
   31   32   33   34   35   36   37   38   39   40   41