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A P P R O F O N D I S S E M E N  T





        en hébreu, « une âme vivante ». Le mot « âme » signifie dans ce contexte
        « personne », « être », « soi ». La base de l’anthropologie biblique est que
        nous sommes une âme; nous n’avons pas d’âme. Hans Wolff demande:
        « Que veut dire nepheš [âme] ici... [dans Genèse 2:7]? Certainement pas
        l’âme [au sens dualiste traditionnel]. Nephesh devrait être compris comme
        étant l’homme dans son ensemble, et surtout avec son souffle; de plus
        l’homme n’a pas de nephesh, il est nephesh, il vit comme étant nephesh. »
        (Hans Walter Wolff, Anthropology of the Old Testament (Philadelphie, PA:
        Fortress, 1974), p. 10.)
          Dieu a créé les humains en tant que corps animé, mais pas en tant qu’âme
        incarnée. Ainsi, les humains n’ont pas été créés avec une âme immortelle, en
        tant qu’entité en soi, en eux; mais en tant qu’êtres humains, ils sont des âmes.
        Cette doctrine est confirmée par l’utilisation ultérieure de ce terme dans les
        Écritures et par d’autres auteurs bibliques. Par exemple, Luc, mentionnant le
        nombre de personnes ayant été baptisées après la prédication de Pierre le jour
        de la Pentecôte dit: le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille
        âmes (Actes 2:41, LSG).
          Le corps, l’âme et l’esprit fonctionnent en étroite coopération, révélant une
        relation intensément sympathique entre les facultés spirituelles, mentales et
        éducatives d’une personne. À ces aspects, nous devons également ajouter une
        dimension sociale parce que nous sommes créés en tant qu’êtres sociaux. Paul
        développe cet aspect multidimensionnel du comportement humain et explique
        que, en tant qu’êtres humains, nous devons laisser Dieu nous transformer par
        Sa grâce et Son Esprit: « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout
        entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépré-
        hensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ! » (1 Thes. 5:23,
        LSG).  Ainsi, tout ce que nous sommes et faisons doit être sanctifié par Dieu.
        Dans notre existence en tant qu’humains, nous faisons l’expérience de la vie
        sur le plan physique, émotionnel, mental/intellectuel, spirituel et social. Ces
        aspects sont inséparables. Par exemple, lorsque nous faisons de l’exercice
        physique (que nous fassions du jogging, travaillions dans le jardin ou condui-
        sions), nous engageons également nos sentiments, nos pensées, ainsi que nos
        facultés mentales, spirituelles (dans le cas où nous prions ou récitons un texte
        biblique) et sociales (si nous ne sommes pas seuls) pendant notre activité.

        La mort, l’inversion de la vie
          La mort provoque un renversement de l’activité créatrice de Dieu, de notre
        existence en tant qu’êtres vivants. La chose la plus importante à savoir est
        que notre identité est entre les mains de Dieu. L’Ecclésiaste encadre cette
        pensée dans un langage poétique: « avant que le cordon d’argent se détache,
        que le vase d’or se brise, que le seau se rompe sur la source, et que la roue
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