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A P P R O F O N D I S S E M E N  T





        chrétiens: la puissante déclaration de Job selon laquelle il verra Dieu
        dans sa chair après la mort est la plus ancienne de la Bible et donne
        le ton à cet incroyable espoir de ce que Dieu fera à la fin de l’histoire
        de la terre. Job déclare: « je sais que mon Rédempteur est vivant »
        (Job 19:25, LSG). Il connait son Dieu, qui est vivant, et il l’appelle le
        « Rédempteur » (hébreu: goel, parent rédempteur, défenseur, justicier,
        protecteur), comme Boaz l’était pour Ruth (Ruth 4:14). Job continue
        avec l’assurance que son Rédempteur « est vivant, et qu’Il se lèvera le
        dernier sur la terre » (Job 19:25, LSG) pour le ressusciter à une nou-
        velle vie.
          Malheureusement, les gens ne connaissent et ne citent généralement
        que le verset 25, mais ce qui continue est tout aussi crucial: « Quand ma
        peau sera détruite, il se lèvera; quand je n’aurai plus de chair, je verrai
        Dieu. Je le verrai, et il me sera favorable; mes yeux le verront, et non
        ceux d’un autre; mon âme languit d’attente au dedans de moi. » (Job
        19:26, 27, LSG). Remarquez le ton personnel de la déclaration solen-
        nelle de Job: je, mes, moi, ma. Il croit fermement en son cœur qu’il
        verra Dieu, de ses propres yeux, étant dans sa chair; quand bien même
        il mourra, et sa chair sera détruite. Cette assurance personnelle d’un
        jour futur de résurrection ne peut être exprimée d’une manière meil-
        leure et plus emphatique.

          Psaume 16:9, 10
          « Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse,
        et mon corps repose en sécurité. Car tu ne livreras pas mon âme au
        séjour des morts [sheol, tombe, mort], Tu ne permettras pas que ton
        bienaimé voie la corruption » (LSG). Ici, le terme hébreu sheol devrait
        être traduit par « tombe », comme on le voit dans de nombreux autres
        passages. Ce terme est employés 66 fois dans la Bible hébraïque, et,
        dans la majorité des cas, sa signification est synonyme de tombe. Les
        méchants et les justes descendent tous au Sheol (Genèse 37:35; Genèse
        42:38; Genèse 44:29, 31; Nom. 16:30, 33; 1 Rois 2:6, 9; Job 21:13;
        Ps. 49:17; Ps. 89:48; Eccl. 9:10; Ésaïe 14:9, 11, 15; Ésaïe 38:10;
        Ézéchiel 31:15-17). En outre, le Seigneur rachète les fidèles de la puis-
        sance du sheol (Os. 13:14); personne ne peut se cacher de Dieu dans
        le sheol (Ps. 139:8, Amos 9:2), et il n’y a ni œuvre ni aucune forme
        d’activité dans le sheol (Eccl. 9:10).
          Nulle part dans la Bible le sheol n’est décrit comme étant un monde
        souterrain sombre où vivent les morts ou un monde où les âmes ou les
        esprits humains continuent leur existence. Le mot sheol est une dési-
        gnation de la tombe, le séjour des morts. David se réjouit qu’après la
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